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Nous apprenons le décès de Raymond GUILLERÉ (40-45). Notre chantre s'en est allé avec sa modestie coutumière. Vous ne l'entendrez plus se lever à la fin d'un dîner pour entonner la chansonnette occitane. |
13 Décembre
En cette nuit du 12 au 13 décembre 2005 , Dieu a rappelé à Lui notre
grand Ancien PIERRE BARRAILLÉ (1932-1942). Que notre Seigneur lui accorde la place
qu'il mérite dans sa Maison.
Ancien Porte-Drapeau et ancien Sergent-Major, Grand prix de l'Association
Sorézienne, ancien président de notre Association, Pierre était un
industriel pétrolier d'élite, ancien maire de Mazamet pendant 14 ans, il
est décoré entre autres de la Croix de Chevalier de l'Ordre national du mérite.
Cousin germain de mon Père, je l'ai souvent rencontré; Il était un homme
brillant, un homme de contact, accueillant, chaleureux, tourné vers les
autres et vers l'action, un homme courageux (il avait perdu son Père jeune
et s'était très tôt occupé de sa famille et de leurs affaires à un âge où
les préoccupations se tournent vers d'autres attraits).
Prions pour lui et les siens parmi lesquels il laisse un grand vide que
seule l'Espérance de nous retrouver tous un jour auprès de Dieu peut adoucir.
JL HOMS (1972-1975)
12 Décembre
Photo du mois : Lourdes, Rosaire 1973. Il s'agit de retrouver les noms, comme d'habitude. Pour les Pères Houdre et Malbranque, ça va, mais pour les autres .... Et comme toujours, les réponses sont à envoyer à Bertrand Javelaud (61-67) qui se chargera de renvoyer l'info vers le rédac'chef. La photo nous a été transmise par Bernard Malandin (73-74) et se situe dans la série 70-75. |
11 Décembre
Bertrand Javelaud (61-67) nous envoie ces quelques appréciations de visite :
Hier après midi je suis allé à Soréze récupérer le Sorézien du XXème siècle. Je n'étais pas retourné à notre Ecole depuis bientôt 20 ans et je n'ai pas été déçu.
J'avais rendez vous à la librairie en début d'après midi et comme j'étais en avance et l'Ecole à deux pas, j'ai franchi les portes. La première surprise, c'est qu'à main gauche il y a maintenant un hôtel 2 étoiles. A main droite la conciergerie est fermée et on entre par la cour d'honneur dans un hôtel 3 étoiles. J'ai indiqué à l'accueil que j'étais en "pélerinage" et on m'a très gentiment permis de déambuler. Autant il faisait froid dehors autant les couloirs étaient bien chauffés. Les salles sont manifiquement restaurées, les photographies des anciens du début du 20 siècle ont disparues. C'est dommage, elles évoquaient pour moi "le cercle des poètes disparus" où le professeur montre des photos similaires aux élèves. Les cuisines sont devenues un salon de l'hôtel ouvrant sur le couloir ce qui a entraîné le déplacement des tableaux des élèves. J'ai fini par me retrouver. Le grand couloir qui amenait aux réfectoires est maintenant fermé à sa moitié. J'ai pu admirer la salle du restaurant de l'hôtel qui doit être l'ancien réfectoire des Jaunes. Puis je suis allé dans le parc me recueillir au cimetière des Pères.
En sortant j'ai récupéré le Recueil à la librairie et je suis entré par la cour des Rouges dans un espace qui regroupe le théatre, la salle des Illustres (en travaux) et la Chapelle qui a retrouvé sa splendeur, on ne peut accéder aux cours des Jaunes et des Bleus. Dans une vitrine il y a des uniformes et notre drapeau exposés, dans une autre des instruments de la fanfare et la Sorézienne. C'est dommage qu'il n'y ait pas une borne internet pour voir les photos de notre site mais cela poserait peut être des problèmes. C'est très déroutant de voir ces espaces très proches et très différents en même temps de ce que l'on a connu. Il faut s'habituer à l'idée que c'est devenu un musée où, comme je l'ai vu, des touristes britanniques suivent les explications par machine interposée.
L'accueil tant à l'hotel, à la librairie ou au musée est adorable dès qu'on repère que l'on a été élève à l'Ecole. Je ne regrette pas d'avoir surmonté mes réticences et franchi les grilles de l'Ecole.
Je me suis plongé le soir dans le Sorézien du 20ème siècle. Ce livre permet d'avoir des nouvelles de condisciples, c'est comme cela qu'il faut le voir. J'ai été trés content de lire des nouvelles de Gérald Arnaud, François De Pelleport, Dominique Chazottes, Jean Yves Creste entre autres. Je les remercie d'avoir consacré un peu de temps à remplir la notice de renseignements. Les autres (Philippe Segonne, Pierre Maurel, Jean Louis Barrère entre autres) à vos plumes !!! J'attends la prochaine édition pour avoir de vos nouvelles.
Bertrand Javelaud
11 Décembre 2005
Compte-rendu de cette dernière Sainte Cécile :
Le texte de l'organisateur
Les 1er et 2 octobre, la Saint Michel, fête du saint patron des "Paras", était organisée à la diligence du Président de la section 810, le colonel Gérard Labadens, à Sorèze, avec l'aide de Maître Albert Mamy, maire, et le concours généreux de la direction de l'Abbaye école, sur une proposition de votre serviteur et signataire, datant de la Pentecôte 2005, Gérard Labadens ayant accompagné, à cette occasion, notre ami, aujourd'hui disparu, Alain Du Lac, qui avait été son supérieur.
La participation de la Musique de la Région Terre Sud-ouest, forte de 50 exécutants, basée à Balma "ballons" près de Toulouse a constitué un élément fort de cette manifestation.
310 personnes ont participé au repas, excellent, qui a suivi, servi dans l'ancienne abbatiale, où, la veille, nous avons eu René Ramond, Edmond Jouy, et moi, le plaisir d'entendre une Sorézienne, orchestrée à partir d'une partition pour piano, écrite en 1855 par le Père Ligonnet, et, grâce au travail du chef, le Commandant Fernande, ce fut un grand moment !
Je pense qu'il existe une exigence d'information sur ce que fut cette école, ce lieu hors du commun, intemporel, qui est totalement ignoré dans le public, des réflexions entendues, à plusieurs reprises, l'assimilant tantôt à une "alumna" bénédictine, ou dominicaine, tantôt à une "maison de redressement" pour jeunes délinquants de bonne famille ! Edmond et moi, nous avons rectifié, auprès d'une trentaine d'épouses, qui avaient souhaité une visite, mais je crois que nous la devons, cette information, à la mémoire de tous ceux qui nous ont précédé, de Dom de Hody, jusqu'à cette équipe extraordinairement courageuse qui à dû renoncer, en 1991, la mort dans l'âme, à continuer une mission devenue impossible. Nous devons dire, fort et clair, la vérité, celle du Père Lacordaire, un prophète contemporain, selon l'expression de Mgr de Quelen, le refondateur de cette école, qui n'a laissé aucun de nous indifférent, et dont un ancien dit qu'elle est son île.
Au-delà des rites de la tradition, il faut créer un groupe, permanent, fort, qui apporte à nos jeunes un soutien qu'ils ne peuvent trouver ailleurs, en leur faisant exploiter ce que ces années passées au pied du Bernicaut ont déposé au plus profond d'eux-mêmes.
Amitiés Soréziennes.
Yves Latournerie (47-51)
Les sauts n'ont pas eu lieu, en raison des conditions météo, l'historique à été réservé à Mr le Maire, à tout seigneur, tout honneur! Il y avait, en outre, le président national de l'UNP, le Général Piquemal, et cinq autres généraux, ainsi que de nombreuses personnalités, civiles, religieuses et militaires.
Le déroulement des deux journées
La séance de sauts n'ayant pu avoir lieu à cause des conditions météo, la manifestation débute le samedi 1er Octobre à 20h30 par un concert gratuit donné par RTSO dans la cour des Rouges.
Le lendemain dimanche,
9h30 : messe en l'église paroissiale puis cérémonie au monument aux morts du village à 11h00.
11h30 : Défilé vers le parc de l'Ecole, drapeau et musique RTSO en tête.
11h45 : vin d'honneur
13h00 : repas dans l'abbatiale de l'Ecole
1er octobre
18h00, le temps est maussade sur Sorèze, le plafond est à 2000 pieds, mais les paras s'apprêtent à sauter d'un moment à l'autre. Nous serons demain environ 300 personnes, paras, officiers, anciens, etc. Nous vous raconterons cette Sainte Cécile un peu spéciale.
26 septembre
Quelles nouvelles en septembre ? D'abord, l'extrême fainéantise du Webmaster, qui depuis la mise à jour des annuaires le 1er septembre, a surtout repris la lecture des romans de José Bouchet,
10 juin
Le 14 mai 1966 fut enterré un certain Edouard Cazettes... Qui parmi les anciens des années 50 et 60 peut renseigner la rédaction ? Pour ce faire, passer par la page contact.
Aussitôt dit, aussitôt une réponse : "Edouard Cazettes était employé au service des Pères (réfectoire, dortoir, etc...). Il était marié avec Mathilde Cazettes qui était aussi employée à la cuisine, et dans d'autres services. Ils habitaient à la "Cordonnerie", face à l'entrée de la cour des Rouges, maison attenante à la brasserie St Martin". Merci à Suzanne Rivenc pour l'info.
1er juin
Ici le compte-rendu de Pentecôte 2005 et les photos.
Le Sorézien du XXème siècle est maintenant édité et disponible auprès d'Anne-Marie Denis, voir ci-dessus le bon de souscription qui vaut maintenant bon de commande.
18 avril
Le Vademecum Numéro 14 de 2005 sera expédié cette semaine. Mais il est déjà disponible sous forme électronique ici.
11 avril
En principe, le Vademecum 2005 est sous presse-(citron). Réservez pour Pentecôte les samedi 14 et dimanche 15 mai.
A part François Turcas qui est à la tête, Georges Tarrat en spectateur désabusé car judoka blessé, nous aimerions les noms des autres.
Comme d'habitude, les réponses sont à envoyer à Bertrand Javelaud (61-67) qui se chargera de renvoyer l'info vers le rédac' chef.
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17 Mars
Les Soréziens du siècle 1901-1991) paraîtront dans leur première édition lors de la prochaine Pentecôte, le 15 mai.
24 Février
Nous apprenons le décès d'Alain ESCANDE (87-90) dans la nuit du 22 au 23 de ce mois, à l'âge de 35 ans. Il laisse une épouse et deux enfants.
3 Février
Nous apprenons ce jour le décès hier soir de Madame Odette Balayé à l'âge de 79 ans, épouse de Jean-Claude Balayé, que plusieurs générations d'anciens ont connu depuis des années 40 jusqu'à sa disparition en 1989. L'Association Sorézienne, consciente que bien des membres de cette famille ont été formés à l'Ecole, et pour certains ont donné le meilleur d'eux-mêmes pendant des dizaines d'années, adresse ses condoléances à ses enfants, Marie-Hélène, Béatrice, Véronique et Jean-Louis. Bien que peu nombreux sur place en ce moment de l'année, notre Association sera représentée par notre trésorier aux obsèques qui auront lieu à Sorèze ce samedi 5.
Le mot de Jean-Paul Bossuge (56-67) :
Nous apprenons que Mme Odette Balayé est décédée le 2 février au soir
Les anciens des années 40, 50 et du début des années 60, seront les plus attristés par cette nouvelle.
Jean-Claude Balayé, notre professeur de dessin et judoka à ses heures, était, on s'en souviendra, un bon vivant, amoureux de la vie. Il n'est donc pas étonnant qu'il fut marié à une "beauté".
Potache chez les Verts dès 1956 et de surcroît externe ou demi-pensionnaire re (quand mes notes étaient correctes) et pensionnaire (quand elles l'étaient moins), j'ai eu la chance d'être un de ceux qui pouvait l'apercevoir le plus facilement dans le jardin de sa villa proche du lavoir. Je suis encore reconnaissant aux chiens de ma mère qui me donnaient le prétexte de me promener souvent dans les parages.
L'entrevoir seulement me causait choc et épouvante :
Choc car elle était, et de loin, la plus belle femme de Sorèze. Epouvante car son "ceinture noire" de mari ne pouvait être que très jaloux et n'aurait pas hésité une seconde à balancer l'avorton vaniteux dans le ruisseau.
Odette Balayé était une bonne amie de ma mère et j'avais ainsi le bonheur de la voir souvent à la maison., puis au fil du temps, une fois par an en revenant au pays. J'éprouvais à chaque fois un réel plaisir à la revoir, toujours élégante et sereine. Elle était comme ma mère une figure du village. Ironie du sort, les deux nous ont quittés au même âge : 79 ans.
Jean-Claude, lui, est parti bien avant elle.
A ses enfants , Marie-Hélène, Béatrice, Véronique, Jean-Louis et à tous ses proches, j'adresse, les plus sincères condoléances de l'Association Sorèzienne.
JP Bossuge, Rio de Janeiro, 3 février 2005.
Le mot de Jean-François Bellon (56-63) :
J'apprends le décès d'Odette BALAYE...
J'aurais au moins appris son prénom en apprenant cette triste nouvelle.
Je l'ai déjà dit pour d'autres décès de ces personnes que j'ai connues et
qui dans ma mémoire sont restées telles que je les avais vues pour la
dernière fois : plus que la mort, c'est la stupéfaction de constater cette
évidence pourtant que le temps a joué pour elles comme pour nous.
La "Femme de Balayé", comme nous disions alors avec une nuance d'admiration
teintée d'envie et de jalousie, était un véritable mythe dans ce début des
années soixante.
Ah! elle nous faisait aller la tête, si proche et si distante à la fois,
belle et mystérieuse dans la splendeur de sa trentaine, lorsque nous la
voyions passer dans la rue depuis nos classes de la Division de Rouges.
Aussi quelle ne fut pas mon émotion lorsque BALAYE, qui m'avait à la bonne
car j'avais la chance d'être plutôt doué en dessin et que j'étais un des
rares à présenter l'option dessin au bac, nous convia, Jean-Louis BROSSETTE
et moi, à venir nous entrainer chez lui plutôt que dans une salle de classe
de l'Ecole.
Imaginez un peu : l'objet de nos phantasmes secrets (enfin si l'on peut
dire), là, à 3 mètres de nous, dans la même pièce, nous servant le thé et
condescendant même à nous faire un brin de conversation.
Quand je pense qu'il m'est même arrivé de me retrouver seul pendant quelques
minutes avec elle...
Comme BOSSUGE, j'étais pétrifié tout à la fois de timidité, de fierté
(quand les autres vont savoir ça...) et surtout d'inquiétude : que se
passerait-il si son mari venait, on ne sait trop comment, à percevoir devant
mon trouble, les sentiments qui accaparaient mon esprit concernant sa femme ?
La peur du "bourre-pif" et surtout du ridicule ayant été en l'occurrence le
commencement de la sagesse, ces cours particuliers de dessin se sont
déroulés bien sagement...mais cela ne m'a pas empêché d'en conserver un
souvenir ému.
Cela ne m'empêchera pas, en tout cas, de présenter mes plus sincères
condoléances à la famille de Jean-Claude et Odette BALAYE.
J.F. Bellon
1er Janvier
Nous n'attendons plus que le mot du Président............. qui compte les grains de sable du Sahara en ce moment, donc c'est pour bientôt.
Les journaux des autres années sont toujours en ligne : voir en tête de cette page le tableau des années 1996 à 2004.