Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin |
Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre |
2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 | 2019 | 2018 | 2017 | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 | 2012 | 2011 | 2010 |
2009 | 2008 | 2007 | 2006 | 2005 | 2004 | 2003 | 2002 | 2001 | 2000 | 1999 | 1998 | 1997 | 1996 |
11 Décembre
Comme photo du mois, nous vous proposons (pour compléter les noms) celle-ci de 1970 :
Au 1er rang au milieu: Ramus, à droite : Philippe Cantaloup
2ème rang: A gauche: Bertrand Ninard, à droite: Bruno Guillemet 3ème rang: Xavier Espana; Tomas Espana, William Bladet Jouant du clairon: Chef de la fanfare: Leblond. Autre clairon : Philippe Béteille. Au centre, à la grosse caisse : Pierre Castillon du Peron Clairon, file de gauche, 10ème rang : Olivier Casse Emmanuel ou Stéphane Marcilhacy clairon file du milieu neuvième rang (Jumeaux) Derrière Leblond, Mr Zwahlen, P. Castillon à la grosse caisse. En décalé à gauche, le prof de musique et Bruno Charuel. Comme d'habitude, les réponses sont à envoyer à Bertrand Javelaud (61-67) qui se chargera de renvoyer l'info vers le rédac' chef.
|
Journaliste indépendante, je prépare un ouvrage sur la vie quotidienne
des Français dans les années 50-60, pour la société City éditions.
Dans ce cadre, je recherche des témoignages de personnes ayant vécu dans
cette période. Je souhaiterais pouvoir comprendre concrètement le
quotidien de l'époque à travers les souvenirs de ces personnes. La
France se modernise, s'industrialise, quels changements ces personnes
ont-elles vus dans la société ? Quels sont leurs souvenirs les plus
marquants ?
Le livre pourrait s'intituler « Je vous parle d'un temps.. ». C'est un ouvrage généraliste qui proposera de décrire ce qu'était la France dans
les années 50-60 à travers des témoignages très divers. Il ne s'agit pas d'une analyse sociale exhaustive de cette période, mais plus d'un
recueil de vécus et de perceptions différents de cette époque, d'anecdotes permettant de bien comprendre les grands changements apparus
: Est-ce que la vie quotidienne était meilleure avant (vie de famille, place de la femme, santé, éducation, travail, modernisation, transport,
religion, école, loisirs, équipementà) ? Quels sont les regards portés aujourd'hui sur cette France d'avant ? Quelles nostalgies ? ou au
contraire quelles critiques ?
Il s'agit pour moi de pouvoir rencontrer ou dialoguer par téléphone à des personnes qui se rappellent bien de ces années et du bouleversement
qu'elles ont vécu ou non à cette époque. L'ouvrage comportera également des photos illustrant cette période, collectées auprès des personnes
interrogées si possible.
Si vous êtes intéressés par cette démarche, n'hésitez pas à me contacter,
En vous remerciant de l'attention que vous pourrez porter à cette demande,
Bien cordialement,
Mélanie van der Ende
Voici mes coordonnées :
Mélanie van der Ende
43 rue Caulaincourt
75018 Paris
01 55 79 93 12
06 12 30 69 98
melvde@noos.fr
25 Novembre
Nous apprenons le décès aujourd'hui même de Stéphane PIC (67-71) de complications post-opératoires, à Angoulême.
5 Novembre
Sainte Cécile 2004 : ceux qui souhaitent venir à Sorèze le Dimanche 21 novembre peuvent contacter notre trésorier Jean-Michel Languillon (05.63.75.51.05 ou 06.26.25.50.84) pour le lieu précis de la réunion.
2 Novembre
De plus en plus d'anciens se plaignent de recevoir des courriels non sollicités et pensent que l'origine en est la page des "Anciens avec adresses électroniques". Nous approchons actuellement des 900 adresses, ça ne va pas dans le sens de l'amélioration et il est temps de faire quelque chose !
En conséquence, et après en avoir délibéré longuement avec le rédac' chef, le responsable de la publication, le grand patron, le lampiste et la femme de ménage, il a été décidé démocratiquement de laisser les adresses email visibles dans les pages d'annuaires (par décennie, par département, par région, par secteur professionnel), mais de virer le tableau, toutefois disponible sur demande.
Espérons que ça conviendra à tout un chacun.
Les demandes pour retrouver le tableau (à jour) des adresses email des anciens sont à envoyer au gestionnaire du site avec votre identification.
Francis GRAND (54-57) nous transmet : Je signale à ceux des anciens qui seraient intéressés qu'ils peuvent trouver, sur Internet, sur le site chapitre.com, la vente de l'exemplaire de Paris-Match de 1956 comprenant le reportage sur l'Ecole qu'avait à l'époque réalisé cette revue. L'article s'intitulait :"Les cadets du Sud".
Michel Demelin (pas un ancien), nous informe de la sortie de son livre sur Sorèze :
Je vous ai déjà contacté il y a quelques semaines pour vous informer de la
parution prochaine d'un ouvrage consacré à Sorèze. Vous aviez d'ailleurs
répondu à mon message et je vous en remercie.
Son titre : "Sorèze, au coeur du Languedoc, une histoire dans l'Histoire".
S'il ne s'agit pas d'un ouvrage sur l'école mais sur l'histoire fort animée
de ce village. L'abbaye-école y a cependant toute sa place (50% environ).
Ce n'est pas non plus un livre de souvenirs d'anciens élèves. Mon propos
est plutôt de raconter d'une manière simple l'histoire parfois tragique d'un
village de la Montagne Noire et des grands hommes qui y ont séjourné (là,
nous retrouvons votre ancienne école).
J'ai le plaisir de vous annoncer la sortie prochaine (le 15 novembre au plus tard) du livre.
Il sera vendu au prix de 45 euros (160 pages, très beau papier, 150 illustrations, photographies, œuvres d'art puisées dans les musées français).
Il sera disponible, notamment, chez Mme Anne-Marie Denis, libraire-éditrice à Sorèze qui se chargera de recevoir les commandes extérieures et d'expédier
le livre moyennant des frais de port. Il m'a paru normal et opportun de favoriser Mme Denis qui œuvre avec beaucoup d'abnégation pour maintenir un
point culturel fort dans le village.
Il sera également disponible dans les librairies du sud-Tarn et d'Albi...
Le livre est édité par les Éditions Talaia que j'ai récemment créées.
Je reste à votre disposition pour vous fournir toutes les informations que vous jugeriez nécessaires.
Michel DEMELIN
06 10 78 20 74
9 Octobre
La photo du mois, mettez des noms sur les têtes. Cette fois-ci, c'est :
le peloton en 1968. ICI !
Les réponses sont à envoyer à Bertrand Javelaud (61-67) qui se chargera de renvoyer l'info vers le rédac' chef.
2 Octobre
Comme annoncé le 29 septembre, les photos de la Pentecôte 2004 sont finalement arrivées et disponibles sur la page idoine. Nous avons du cependant pincer un peu les fesses de l'escargote pour qu'elle se grouille un peu plus. Quant au compte-rendu, il est actuellement dans le presse-citron du président de l'Association, mais ce dernier étant né à Buenos Aires, vous avez encore le temps d'apprendre le tango avant que de le lire.
SCOOP ! Après des mois et des mois d'attente, les photos de Pentecôte seront bientôt disponibles. Explication : le moteur d'entraînement du graveur de CD ayant été mû par un couple d'ânes corses, et la livraison dudit CD se faisant actuellement à dos d'escargot non moins corse, il y a eu forcément retard. Pour la Sainte Cécile, on tâchera de doubler le nombre des ânes et de prendre un escargot du continent !
8 Septembre
Communication du webmaster :
Avec la recrudescence ces derniers mois du spam et autres mails non sollicités, se pose à nous le problème suivant :
de plus en plus d'anciens (2 en moyenne par semaine actuellement) se plaignent de courriers non sollicités, suite à utilisation frauduleuse des adresses présentes sur notre site. Certains en viennent même à nous demander la suppression de leur adresse postale du site.
Comme par ailleurs les utilisateurs d'Outlook peuvent se faire piquer facilement leur carnet d'adresses,
de moins en moins de confidentialité peut être assurée, quelles qu'en soient les raisons.
La question générale est la suivante : que faut-il faire ?
La réponse n'est pas aisée.
Les différentes amorces de solution pourraient être lesquelles ?
- suppression ou sécurisation, mais comment et jusqu'à quel niveau de confidentialité ?
- utilisation d'un système d'identification ? mais qui a envie de mettre les doigts dans le cambouis ?
- autres idées bienvenues.
Dernier aspect des choses : qui va prendre une décision ?
Le webmaster suggère d'ouvrir un débat dans un lieu qui ne lui semble pas plus mauvais qu'un autre : mais il a disparu !
Ledit Webmaster émet également l'idée qu'un premier ensemble de décisions soient prises lors d'une prochaine assemblée générale, ou à défaut que les membres du bureau éxécutif se prononcent quant à ce problème qui va devenir de plus en plus épineux avec le temps.
4 Septembre
Pierre Delage de Luget cède l'acte de vente de l'Ecole à Dom Ferlus le 19 Fructidor de l'an IV.
2 Septembre
La photo du mois, mettez des noms sur les têtes. Cette fois-ci, c'est :
le peloton en 1965, on y reconnaît aux deux extrêmes Philippe Aurand et Eric Marchal, on se doute qu'entre les deux il y a bien un Escarguel et un Cropsal, un Trabuc, mais les autres ? ICI !
Les réponses sont à envoyer à Bertrand Javelaud (61-67) qui se chargera de renvoyer l'info vers le rédac' chef.
20 Août
Nous apprenons le décès avant hier de Marie-Jean Lacore (60-63). Vous pouvez joindre son épouse Christine : lacore.christine@wanadoo.fr
Les gars, à vos tiroirs !!!
13 Juillet
Bruno Micheli (72-75), musicien de Jazz, annonce en avant-première la sortie de son nouveau disque (le 6ème) intitulé "Caravan", distribué par Socadisc
Son site : www.brunomicheli.com. Son email : toots@orange.fr
Rappel, son précédent CD, Nadette sortait en décembre 2002.
Autre rappel, Bruno était sergent de clique en 74-75.
Il nous écrit :
Bonjour à tous, ces quelques mots pour vous annoncer en avant-première
la sortie de mon prochain album "Caravan" chez Socadisc/spt avec :
Bruno Micheli, piano, orgue Hammond B3, Harmonica chromatique
Guillaume Bouchard contrebasse (Quebec)
Dominic Schlocker batterie (Suisse, (USA)
Fabien Mary trompette
Pierre Bresson flute
Emmanuel Bex orgue Hammond (1 titre)
du jazz pur et dur dans la tradition Bill Evans, Eddy Louiss,
et un titre qui vous rappelera Sorèze et les beaux jours la-bas : "agapi";
c'était le troisième prénom de Marcel Jean Agapi Arnaud professeur de math,
humaniste et père de Gérald, Bertrand et Lionel,
dont les carrieres journalistiques et artistiques sont exemplaires ...
une famille grande par le coeur et l'intelligence.
Pour les soréziens qui souhaitent me joindre, ma porte est grande ouverte :) mes amis
13 Juin
Enfin une première série de photos de Pentecôte, grace à Paul Puig, relayées par Philippe Martinel, c'est ICI !.
5 Juin
Nous attendons toujours que les présents à la Pentecôte 2004 nous envoient photos et compte-rendus.
En attendant, nous vous proposons quelques vidéos prises cette dernière Pencôte. C'est ici.
Relançons la photo du mois. Cette fois-ci, c'est :
Qui va se reconnaître sur cette photo des Verts 60-61.
On y voit déjà Mr Carrière, Dominique Chazotte, Chabin, Dominique Joyeux, Arnaud et Heddi Mallem.
Les réponses sont à envoyer à Bertrand Javelaud (61-67) qui se chargera de renvoyer l'info vers le rédac' chef.
17 Mai
Nous apprenons avec tristesse le décès accidentel de Pierre Bouedo (56-65).
15 Mai
Tout le monde a reçu le Vademecum numéro 13 ? Le recto et le verso
2 Mai
Réunion annuelle des Max et associés aux Jardins de Truilhas, à 3 culbutées et 4 sabotées de Narbonne. 15 anciens étaient présents : 3 Marchaux, Gérard Juhan, les 2 Tarrat, Bernard Soumet, Max, Gérard Tourniaire, François Linossier, Bertrand Javelaud, Michel Delpon, Jean-Claude Botcazo, Jean-Luc Dupontgand, Jean-Michel Languillon. Y étaient associées les épouses de Max et de Gaston (Bernard Soumet), ainsi que notre grande amie de Montpellier, Catherine Rolland. Quelques photos... L'an prochain, ça se passera dans le Jura, et Gérard Juhan nous préparera les cuisses de grenouilles à sa façon.
1er Mai
Carnet :
Décès de Jacques MONT-REYNAUD (39-42) le 31 mars dernier.
Naissance de la petite Aliénor chez Shirley FITOU-DU PARC (87-89) le 11 décembre 2003.
8 Avril
Pour ceux qui se plaignaient de ne voir sur le site que peu de photos des années 70, Bruno Guillemet, notre californien de 65-70 vient de nous en envoyer 35. c'est ICI !.
Vous ne pouvez prendre qu'une seule personne dans votre Z3M, que faites-vous et expliquez votre réponse.
Pensez-y avant de lire la suite.
Chaque personne peut trouver un raisonnement correct :
- Vous pouvez prendre la vieille dame et ainsi lui sauver la vie.
- Vous pouvez prendre le médecin et ainsi le remercier de vous avoir sauvé la vie, ce serait une bonne manière de lui rendre la pareille.
- Vous pouvez penser que l'occasion de lui rendre la pareille pourra se renouveller et partir avec la personne dont vous avez toujours révé, car cette chance pourrait ne plus se reproduire.
Une personne sur 200 s'est illustrée par sa réponse, mais quelle fut cette réponse ?
Il a simplement répondu :
Je laisse les clefs de ma voiture au médecin, le laisse prendre la vieille dame pour l'emmener à l'hôpital,et ainsi je me retrouve seul avec la personne de mes rêves, avec l'avantage, non négligeable, de passer pour un héros à ses yeux....
4 Mars
Claude Nougaro est mort ce matin à son domicile parisien. Né le 9 septembre 1929, il avait été élève de l'Ecole durant l'année scolaire 1945-1946. Le 5 mars est organisée à Toulouse, place du Capitole, une évocation de sa carrière et de son attachement au pays. Au revoir, Claude.
Deux versions instrumentales de ses chansons : "Toulouse" (3'30) et
"Cécile" (3'21)
L'un de nos camarades écrit :
Un de nos grands soréziens vient de s'éteindre.
Le chanteur de Toulouse ne bousculera plus ni les mots ni le jazz à la française, ni ses amis :
Claude Nougaro est mort, hier jeudi 4 mars 2004, à l'âge de 74 ans, après plusieurs mois de souffrance.
« Qu'il est loin mon pays, qu'il est loin
Parfois au fond de moi se ranime
L'eau verte du canal du Midi
Et la brique rouge des Minimes
Ô mon païs, ô Toulouse »
Dans l'une des plus célèbres chansons françaises, Claude célébrait sa ville natale.
Mais c'est aussi la ville chère au coeur de chaque élève de « notre vieille école », qu'il magnifiait, et aucun d'entre nous, en écoutant cette poésie chantée, ne peut empêcher aujourd'hui son esprit de vagabonder vers Sorèze.
La presse vous contera bien mieux et bien plus complètement que moi ce que notre patrimoine perd avec ce chanteur-poète d'exception, ce troubadour baroque, l'artiste qui maria jazz et java, langue d'Oc et carrière internationale, musique brésilienne et accent du terroir.
Mais laissez-moi vous parler du pensionnaire d'un collège situé au pied de la montagne Noire, dont vous avez sans doute entendu parler.
Claude, on le sait assez, fut ancien élève de l'Ecole de Sorèze, de 1945 à 1946.
Ce que l'on sait moins, c'est qu'il s'en fait renvoyer car il jouait de la trompette en classe ! C'est lui qui me l'a avoué !
En 1983, j'étais jeune journaliste dans un hebdomadaire farouchement opposé à la majorité politique d'alors.
A l'occasion des grandes manifestations en faveur de l'école libre et de l'enseignement catholique, mon Rédacteur-en-chef me proposa un jour : « Puisque tu es un ancien de Sorèze, va donc trouver tous les célèbres anciens de cette école qui sont connus pour leurs idées de gauche, et fais-leur dire du mal de Sorèze ».
Le premier à m'avoir reçu est Claude Nougaro, grâce à sa soeur qui assurait alors son secrétariat et son service de presse : « Ah ! Si vous êtes un ancien Sorézien, Claude vous recevra, soyez en certain ! ».
Tôt le matin, dans sa maison de Montparnasse, sur son magnifique bar en bois, il m'a offert une grande bière pression (beurk !) et nous avons parlé.
Malgré la courte durée de son séjour à Sorèze, il aimait passionnément notre école. Il aimait les quelques Dominicains dont il avait gardé le souvenir. Il avouait même que sans son passage dans cette école, « il aurait peut-être mal tourné ». Il ne regrettait pas du tout son départ un peu précipité, l'estimant assez mérité, reconnaissant d'ailleurs qu'il n'était pas fait du tout pour la pension.
Mais surtout, malgré mes tentatives malhonnêtes, im-po-ssi-ble de lui faire dire du mal de Sorèze, ni de l'enseignement catholique ! Proche des socialistes à l'époque, il désapprouvait totalement ses amis politiques d'alors et croyait dur comme fer aux vertus de l'enseignement chrétien.
Oh ! Bien sûr, notre grand troubadour du Sud-Ouest n'était pas vraiment une grenouille de bénitier ! Mais Sorèze et ses principes, il y tenait !
De retour à mon journal, j'ai refusé de laisser paraître l'article méchant qui avait été refait par une plume célèbre à partir de mon article.
Nous nous sommes parfois revus sur les plateaux de la chaîne de télévision qui m'employait, quelques années plus tard. Me reconnaissant, il me saluait par ces mots : « Tiens ! Voici mon camarade sorézien ! » Nous avons même réalisé une émission ensemble, avec Hugues Auffray, autre amoureux de Sorèze.
Il m'est revenu que quelques-uns de nos camarades, le rencontrant ou le sollicitant, avaient toujours reçu le meilleur accueil de sa part au simple énoncé de la formule magique : « je suis un ancien de Sorèze ».
Peut-être aurions-nous aimé, une dernière fois, entendre chanter Claude, avec son accent rocailleux :
« Oui soyons fiers de notre vieille Ecole,
Et pour jamais gardons-lui notre coeur. »
A défaut, soyons fiers de lui, et gardons-le dans notre coeur
Une messe sera célébrée à Notre-Dame de Paris lundi 8 mars à 10h30. Priez pour lui ! Et aussi pour sa femme Hélène, ses quatre enfants Cécile, Théa, Fanny et Pablo.
Olivier Rouot
De notre camarade Bruno Micheli :
J'ai eu souvent l'occasion d'accompagner claude, à l'harmonica pour les 10 jours d'Olympia en 1991 puis au piano ou à l'orgue Hammond de 92 à
2002 et c'était un vrai bohneur.
Claude aimait changer de musiciens pour donner sa chance aux nouvelles générations tout en restant fidèle aux vieux routiers que sont Maurice
Vander et Bernard Lubat, sans oublier Eddy Louiss. Il ne ratait jamais une occasion de mettre en avant les jeunes talents qu'il avait engagés.
Lors des tournées, à de nombreuses reprises, les sonorisations ou les éclairages n'étaient pas au niveau demandé et, Claude a toujours choisi
le "son" dans la salle en priorité au "son" sur scène. Je n'ai jamais vu un tel respect du public chez aucun autre artiste de ce niveau.
Souvent quand cela ne se passait pas bien, Claude allait voir le sonorisateur (défaillant) avec ce genre de phrase extraordinaire "tu as
fais un superbe son mais je pense que vu tes compétences tu peux encore faire mieux". Quelle gentillesse et quelle façon magnifique de dire les
choses...
A la fin des concerts, quand sa santé le lui permettait encore, c'était la tournée des endroits sympas de la ville avec récitation de poèmes
dans les bistrots voire une petite chanson "à la volée" comme il disait.
Un soir à Abbeville en 1999, vers 2h du mat, un client éméché l'avait confondu avec Cabrel (faut le faire..), Claude lui a chanté la Dame de
Haute Savoie, et ne lui a jamais dit qui il était. Le lendemain je lui posais la question, pourquoi? et il me répondit que si on voulait que
le public aime les artistes et la chanson, il fallait le traiter avec gentillesse et lui faire plaisir en toutes occasions. Je ne sais pas
ce qu'il aurait fait si on l'avait confondu avec un autre chanteur moins talentueux que Cabrel, mais je crois qu'il aurait fait la meme chose.
Il était venu au Jazz par le verbe, c'était le jazzman des mots. Respecté par ce milieu si dur qui est celui du jazz, je n'ai
jamais entendu la moindre critique de Claude dans le métier, c'est un signe.Tous les musiciens l'adoraient et il le leur rendait de façon
permanente.
Comme le dit le dessinateur Ranson, attention Claude, chez Saint Pierre, les mémés n'aiment peut être pas la castagne.
Amis sorèziens, nous avons perdu notre poète, un des plus grands d'entre nous, c'est l'un des premiers noms que j'ai entendu en arrivant
dans notre chère école, et je me mets à rêver d'une visite prochaine à Sorèze ou, en entrant dans la salle des illustres, je verrai un nouveau
buste qui aurait déjà du être la depuis longtemps.
Bruno
Jacques Cyvoct (55-57) nous écrit :
Le RP Lacoste est né à Seyches dans le Lot-et-Garonne le 14 juin 1915 d'un père gendarme.
En 1928, il entre à l'EMP d'Autun, puis en 1932 au Bahut en terminale.
Saint-cyrien de 1935 à 1937 (promotion Maréchal Lyautey), il est affecté au 14ème régiment de tirailleurs sénégalais avant de partir pour l'Afrique en 1938: Sénégal, Mauritanie, Maroc.
En 1942, il se porte volontaire pour la campagne de Tunisie.
Capitaine en 1943, il se marie à Constantine, mais son épouse décède quatre ans plus tard.
En 1944, il rejoint le Niger pour trois ans, avant d'initier, à Briançon, les jeunes recrues des chasseurs alpins à la pratique de la montagne.
En 1948, il entre au séminaire de Constantine et fait son noviciat chez les Pères du Saint-Esprit (Les Pères blancs).
1953 voit sa nomination au grade de commandant (25 juin) et son ordination sacerdotale le 4 octobre.
Il part aussitôt en Guinée, à Kankan, avant de rejoindre, en 1957, comme aumônier militaire, la Mauritanie, puis le sud-marocain et le Tchad.
En 1964, il retrouve son ancienne école d'Autun, et en 1968, il devient Marab au Bahut.
Il est aumônier à l'école de Sorèze en 1978, puis en 1987, aux Orphelins apprentis d'Auteuil.
En 1989, à la retraite, il assure, à la demande de Mgr Saint-Gaudens, évêque d'Agen, le service à Lacapelle, provisoirement. Ce provisoire a duré 14 ans, malgré les distances à parcourir, puisqu'il n'a pu se loger qu'à Rives, à 40 km de là.
Aussi décida-t-il de visiter ses paroissiens à cheval, ce qui lui valut, voici plusieurs années, les honneurs du journal télévisé de 13 h.
Il avait fêté, le 14 octobre 2003, ses noces d'or sacerdotales en l'église de Villeréal.
Il est décédé le 26 novembre 2003 à Marmande (47), et ses obsèques ont été célébrées le 26.11.03 en l'église Notre-Dame de Marmande.
Les journaux des autres années sont toujours en ligne : voir en tête de cette page le tableau des années 1996 à 2003.