Le texte de Jean-Christophe BOSSUGE (70-74)
Je ne me lancerais pas dans un compte rendu formel de la Pentecôte 2007 ce qui est l'apanage de spécialistes de la question mais je souhaiterais, simplement, m'exprimer sur ce week end toujours un peu particulier lorsque l'on fait partie de la catégorie « ancien élève de l'école de Sorèze ».
Tout d'abord, je voudrais, à nouveau, saluer l'initiative de Jean-Paul Bossuge pour avoir voulu participer, à sa manière, au lancement de la coupe du monde de rugby et je ne peux que regretter le peu d'écho à cet appel bien que fortement relayé par les messageries de nombreux anciens.
Toutefois, pour rassurer les absents, le corps arbitral désigné pour le match après une longue concertation nous étonna par la déclaration suivante : « temps pluvieux, terrain marécageux, match reporté à à.l'année prochaine. »
Cette déclaration, vous vous en doutez, souleva un débat passionné parmi les spectateurs et acteurs présents (voir photos). Mais l'idée de réunir les anciens autour d'un ballon de rugby est à retenir et à nouveau en saluer le propriétaire.
Le second point est relatif à l'état des lieux. Voilà 10 ans que je ne m'étais plus rendu à Sorèze, d'une part parce que comme chacun d'entre nous ma vie professionnelle et familiale ne me permettent pas toujours d'être disponible pour le week end de Pentecôte et d'autre part lors de ma dernière visite je n'avais vu que des bâtiments à l'abandon, des murs dégradés, des toitures effondrées et un parc débordé par une végétation sauvage. Cette image m'avait d'autant plus peiné que, comme beaucoup d'anciens, j'avais profité de cette visite pour montrer l'école à mon épouse et que je fus honteux de lui présenter un tel décor et qu'elle eut, de son côté, beaucoup de mal à imaginer une école à travers ce qu'elle voyait mais me fit grâce de tout commentaire déplacé afin de ne pas éveiller ma susceptibilité pour tout ce qui touche de près ou de loin à l' école de Sorèze.
Je salue ici l'important travail de restauration qui a été effectué et qui restitue parfaitement l'atmosphère du collège. J'entends déjà quelques voix s'élever pour dire que tout cela ne ressemble plus à un collège mais là n'est pas le sujet et tous les travaux entrepris prouvent la volonté réelle de non seulement préserver ce lieu hautement historique auquel nous sommes très attachés mais également d'en préserver l'âme et cela me semble être un aspect extrêmement positif.
Si les acteurs de ces travaux lisent ces pages, je tiens à les saluer car le résultat est remarquable.
Cela donne une raison suffisante pour se rendre à Sorèze pour des anciens qui, comme moi, ne sont pas retournés depuis longtemps affectés par l'état des bâtiments à l'époque.
Ces deux premiers points me conduisent à une réflexion qui constitue le troisième volet de mes commentaires.
Le rugby, un thème fédérateur, des bâtiments rénovés, entretenus qui retracent parfaitement l'ambiance de ce que fût le collège voilà au moins deux bonnes raisons de se rendre à Sorèze lors d'une prochaine Pentecôte.
Il peut exister bon nombre d'autres motifs qui s'ajoutent à ces deux premiers encore faut il, sans doute, y ajouter une mobilisation un peu plus importante des anciens et peut être pour cela trouver l' EVENEMENT catalyseur . Je vous avoue que j'ai quelques idées sur le sujet.
Dans l'immédiat, je vais vous laisser libérer votre génie créateur pour imaginer ce que pourrait être une manifestation d'anciens sorèziens lors de la prochaine Pentecôte.
Quant à moi, je vais, de ce pas, bloquer la date de la Pentecôte 2008 sur mon agenda.
A très bientôt.
Avec mes amitiés soréziennes.
Jean-Christophe Bossuge
1970-1974
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