François Turcas fait chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur Le bouillonnant patron de la CGPME se verra remettre, ce soir, l'insigne par Jean-François Roubaud, président national du syndicat patronal
Demain, François Turcas fêtera ses 60 ans. Un avant-goût de fête, ce soir, pour le truculent président de la CGPME du Rhône et de Rhône-Alpes, qui se verra remettre par Jean-François Roubaud, les insignes de chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur. Un vrai personnage, François Turcas. On l'aime ou on le déteste. Dans tous les cas, il ne laisse jamais indifférent. Parmi ses proches questionnés à son sujet, on recense un leitmotiv : la fidélité en amitié et la volonté. Celle d'un homme autodidacte : il a échoué son bac, n'ayant rien fait comme les autres mais ayant réalisé de réels exploits. Cette volonté, il l'a mise à l'épreuve très tôt, lorsqu'il a sauté en parachute. Soixante-dix fois en tout. Des sauts qui l'ont rapproché d'un autre parachutiste, Alain Mérieux, lorsqu'ils ont tous deux fait partie de l'équipe de Charles Millon, alors président de la Région. Sans aucun bagage, le jeune François a débuté sa carrière comme commercial au sein d'une société de location de voiture, Maggiore. Aujourd'hui, il est directeur associé de Labaronne Citaf, une société spécialisée dans la conception, la réalisation et le négoce en citernes souples. Entre-temps, il a réussi un immense challenge, l'ascension de l'Annapurna en 1990. « A l'époque, François n'était pas très sportif et surtout n'avait pas la condition physique pour nous accompagner dans l'expédition », confie Jacques Cadario, membre du comité directeur de la CGPME. Afin de participer à l'ascension, François Turcas va se préparer, avec Jacques Cadario, pendant un an, dans les Alpes. Malgré cela, l'épreuve va se révéler quasi inhumaine. « Il est passé par des souffrances incroyables mais a tenu bon ». Aujourd'hui à la tête d'une antenne syndicale qu'il a fondée en 1992 comptant 3 000 adhérents dans le Rhône et 8 000 en Rhône-Alpes, l'homme peut se féliciter de disposer de la première structure départementale de l'Hexagone. Grâce à sa pugnacité certes mais aussi son légendaire entregent auquel peu résistent. |
Hilda et François
Jean-François Paul
| On sent le gars qui est heureux !
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