Samedi 19 Novembre et Dimanche 20 Novembre.
Dimanche 20 novembre.
C'est toujours avec grand plaisir que nous nous retrouvons pour ces fêtes même si l'école n'est plus en activité, ces rencontres prennent une autre dimension. Les travaux de rénovation qui ont été entrepris mettent en valeur les traditions et l'histoire de l'école et même si nous connaissons bien les lieux c'est avec beaucoup de plaisir que l'on « visite » l'école. Il est difficile pour beaucoup d'entre nous encore en activité de concilier nos vies professionnelles et privées mais il serait formidable que nous puissions en 2012 réussir un grand rassemblement d'anciens élèves. Une date est prédestinée, celle de Pentecôte et je ne peux que vous inviter, dès à présent, à bloquer cette date sur vos agendas déjà bien chargés.
En cette journée de samedi, c'est un grand soleil d'hiver qui éclaire la campagne sorézienne balayée par un vent d'autan particulièrement
violent et la première idée qui vient est de se retrouver autour d'un bon feu de cheminée. Mais nous ne sommes pas ici pour cela.
Le nouveau maître des lieux, Idesbald Linossier (88-90), accueille en personne les anciens venus pour cette Sainte Cécile.
Récupération, des chambres, dépose des bagages et la première envie est celle de visiter les lieux que naturellement personne ne connaîtà
il faut se presser car le musée ferme à 17h30 et il ne reste qu'une petite demi-heure. Ce sera donc un tour rapide, la cour des Rouges pour admirer le travail de sculpteur
de nos aînés (enfin certains) qui y gravèrent leurs noms pour l'éternité, la Salle des bustes entièrement refaite et que probablement
aucun ancien élève n'aura connu ainsi, un tour à l'étage pour voir des chambres reconstituées et naturellement on se retrouve chez « Michel ».
Ambiance studieuse pour les préparatifs de la Pentecôte 2012 et l'assemblée générale du Comité Lacordaire (pour les participants,
je vous renvoie aux photos). Présentations, échanges, nous voilà « dans le bain ».
L'apéritif reste le moment privilégié pour les présentations, les bonnes histoires de telle ou telle génération et les questions traditionnelles :
« as-tu des nouvelles de ? Au fait que devient XXX ? Et pourquoi YY n'est pas là il avait pourtant promis. Les groupes se forment pour passer à table et naturellement
les générations se regroupent pour le dîner traditionnel. Au passage j'ai toujours admiré les épouses qui participent à ce rituel du dîner
où s'échangent les histoires du passé. Certaines connaissent parfaitement les petites anecdotes de l'école mais, stoïques, les entendent
pour la énième fois avec un sourire non dissimulé. Gaston Bergasse viendra clôturer le dîner avec un rappel du programme des festivités pour Pentecôte 2012.
Pour les plus courageux ou les plus assoiffés au choix, direction le bar de l'école où le maître de maison débouche quelques bonnes bouteilles
pour les connaisseurs et les débats sont lancés. A noter que ces fins de soirée sont l'apanage de quelques anciens et ces réunions autour d'une bonne bouteille
sont probablement les plus instructives car elles regroupent plusieurs générations.
Ce petit groupe « d'intellectuels » passera en revue et dans le désordre,
les années passées, la Pentecôte 2012, les bonnes histoires sur tel ou tel professeur ou maître jusqu'à une heure avancée de la nuit.
Le vent d'autan continue de souffler avec force ce qui nous rassure sur l'ensoleillement de la journée du dimanche.
Après une nuit confortable dans ces anciennes chambres des pères transformées en chambres d'hôtel particulièrement confortables,
rendez-vous au petit déjeuner buffet dressé dans l'ancien réfectoire des bleus, non des jaunes, non de ... bon enfin l'ancien réfectoire. La force des anciens élèves réside dans leur capacité à transformer une table initialement prévue pour quatre à une table de 6 ou 7 pour partager le petit déjeuner ; sans doute un peu de nostalgie. (Suggestion à Idesbald, il faudrait envisager, lors de la venue d'anciens, d'installer des tables et des bancs comme cela était le cas dans les réfectoires cela permettrait, de se retrouver plus nombreux à table pour le petit déjeuner et donnerait satisfaction aux nostalgiques).
Petit déjeuner pris, direction l'église du village pour la messe. La messe commence par la Sorézienne à l'orgue (c'est Jean-Philippe Delrieu, 62-69, qui est aux manettes) dans une église comble. Elle est concélébrée par Mgr Jean Legrez, dominicain, archevêque d'Albi et Alain Planel, l'évêque de Carcassonne, entourés de frères dominicains. De mémoire d'ancien je n'ai jamais vu autant de frères dominicains à Soréze. Au premier rang de l'église, les élèves de l'école Lacordaire de Marseille, en uniforme, derrière le drapeau de l'école. Une messe qui sera radiodiffusée sur les ondes de France Culture. A l'issue de la messe, dépôt de gerbes sur la tombe du Père Lacordaire par Dominique de Laurens-Castelet et Gaston Bergasse.
Traditionnels échanges à la sortie de la messe avant de se diriger vers le restaurant de l'école pour le déjeuner dominical orchestré par le maître des lieux Idesbald Linossier. Un déjeuner fort agréable où les échanges débutés la veille se poursuivent tandis que d'autres préfèrent orienter les débats sur la vie quotidienne et professionnelle. Comme le veut la tradition, petit rappel de Gaston Bergasse par leurs discours avant d'entonner la Sorézienne.
Un prix tout particulier à Idesbald Linossier pour la qualité de son accueil et pour sa disponibilité tout au long de ce week end.
Samedi 19 novembre : Compte-rendu de la réunion de préparation de la pièce de théâtre qui sera jouée à Pentecôte |
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le compte-rendu |
le texte de la pièce avec les photos de 1954 |
La messe du dimanche 20 novembre dans son ingralité | |
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Jean-Philippe Delrieu à l'orgue |