Ici sont présentées sommairement la liste des œuvres littéraires de nos chers camarades anciens.
L'ancien | Les œuvres | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
L'Ecole 18ème siècle | Les Exercices publics
Du temps de l'Ecole Royale, au 18ème, l'année scolaire se terminait par ces exercices auxquels participaient tous les élèves et qui montraient aux parents le travail accompli par leurs enfants durant l'année scolaire écoulée. Toute la collection est aux archives de l'Ecole, sauf les exemplaires couvrant la période 1809-1820. Dom DEVIC | 1682-1687 Histoire générale du Languedoc | 1er élève de l'Ecole à l'ouverture du Séminaire. Dom Claude Devic (1670-1734) et dom Vaissète (1685-1765) sont appelés (1715) à venir en renfort, en fait de se substituer, aux Pères Auzières et Marcland, désignés depuis 1708 par le Père général pour réaliser l'Histoire du Languedoc que les Etats de cette province avaient mis en chantier, sur l'invitation de leur président-né, l'archevêque de Narbonne. Les auteurs livrent en 1730 le tome 1er de leur Histoire du Languedoc ; il est l'œuvre indistincte des deux. Le second (1733) est presque entièrement dû à dom Vaissète. Dom Devic meurt en 1734, les volumes III, IV et V (le dernier) sortent en 1737, 1742 et 1745, ils ont pour seul auteur le Gaillacois Vaissète qui ne se résolut jamais à partager sa tâche. Dom Vaissète occupa ses dernières années de sa vie à composer une Géographie historique, civile et ecclésiastique de la France (4 vol.) due au hasard d'une promesse à un groupe de libraires. L'Histoire générale du Languedoc est rééditée. Les 15 volumes, environ 8000 pages, sont mis en vente à 300 € le tout, à la librairie Denis, à Sorèze (05.63.50.87.46) et denis.annemarie@sfr.fr. Jean-Antoine CLOS | 1784-1790 Auteur de la "Notice historique sur Sorèze", publiée en 1822 et 1844. Le livre est disponible à la Librairie Denis à Sorèze. A la lecture de son ouvrage, il apparaît qu'être sorézien fut pour l'auteur un avantage inestimable et que toutes les années qu'il passa dans le fameux collège de Sorèze lui permirent d'ajouter à son travail d'historien cette touche de vécu que rien ne saurait remplacer. C'est fort de ce savoir et de cette expérience qu'il retrace ici l'histoire de sa ville natale et des bourgades environnantes et
(naturellement) celle de ce séminaire - il fut longtemps nommé ainsi - dont il fut l'un des élèves les plus brillants, insistant sur le fait que les bénédictins avaient eu, de tout temps, la vocation d'enseigner et qu'ils donnaient gratuitement, bien avant la fondation du collège, des cours de latin aux enfants du pays. Mais les développements qu'il consacre à cette institution prestigieuse, devenue École militaire royale en 1776, renommée dans toute l'Europe et comptant plus de 500 élèves, ne constituent qu'un chapitre de son livre qui est un
véritable retour aux sources du passé de Sorèze. Il nous rappelle que la petite cité du Tarn doit son origine à la fondation de l'abbaye bénédictine par Pépin le Bref (757-758), dont il transcrit la charte in extenso. Connu d'abord sous le nom de Notre-Dame de la Sagne, beatae Mariae le monastère qui bénéficie des largesses des puissants
excite bien des convoitises : soumis à de nombreux pillages, il est brûlé par les Normands en 864 et il ne renaîtra de ses cendres qu'après plusieurs décennies. Par la suite, les violences de toute nature ne sont guère épargnées à
Sorèze et à son abbaye - qui doit souvent payer pour être épargnée - mais paradoxalement la terrible croisade de Simon de Montfort (XIIe siècle) contre les Albigeois lui est bénéfique et la destruction de Puyvert lui profite, tandis que Montgey, Puylaurens,
Les Casses, La Pommarède, Saissac subissent les dures lois de la guerre. Au XIVe siècle, après le traité de Brétigny (1360), les incursions des compagnies anglaises sont constantes : en 1377 la ville est prise (l'abbaye épargnée rachète son pillage) et il faudra attendre le XVe siècle pour que Charles VII donne l'ordre de détruire
ces bandes de soudards. Dans la seconde moitié du siècle suivant, ce sont les affrontements religieux qui sont dévastateurs : la ville est saccagée par les protestants (1571), prise par eux (1573), reprise par les catholiques (1580) et à nouveau occupée par leurs
adversaires la même année... Appauvrie et dépeuplée par de tels ravages (perte des marchés, départ des catholiques), Sorèze connaît enfin la paix sous le règne d'Henri IV. Il semble que la fondation du collège soit " l'un des produits de la guerre de religion " ; il fallait
apaiser et regagner les esprits. Autre fait positif pour Sorèze et pour toute la région : la construction du canal du Midi par Pierre-Paul Riquet, magnifiquement racontée par le Dr Clos. Son ouvrage se terminant par une excursion au-dedans et au-dehors de la montagne du Causse (Trou du Calel), qui est une véritable épopée géologique.
| Le baron de MARBOT | 1793-1798 Voir la galerie de portraits. Auteur des Mémoires. | MARBOT (Jean-Baptiste-Antoine-Marcellin, baron de), Sorézien 1795-1798, grand officier de la Légion d'Honneur, Chevalier de
l'ordre des Trois Toisons d'or, chevalier de Saint-Louis, grand-officier de l'ordre de Léopold de Belgique, grand-croix de la
couronne de chêne de Hollande. Lieutenant général, aide de camp de LL. AA. RR, le duc d'Orléans et le comte de Paris, pair de
France. Né au château de Larivière à Beaulieu (Corrèze) le 18 août 1782. Vingt-deux campagnes, et quelles campagnes ! treize blessures, quatre grands sièges,
soixante et un combats, vingt-quatre batailles constituent des états de service exceptionnels. La publication de ses Mémoires fit
retentir son nom comme un coup de tonnerre et le fit entrer dans la gloire populaire, où il restera à côté de Napoléon, à côté de
Ney, Lannes, Davoust et Masséna.
Frédéric BASTIAT | 1814-1820 Illustre économiste. Voir la galerie. | Né à Bayonne en 1801 et mort à Rome en 1850, économiste français. Adversaire du protectionnisme et du socialisme de Proudhon, il incarna le libéralisme et préconisa l'institution du libre-échange. Oublié en France, Frédéric Bastiat est considéré aux États-Unis comme un auteur de première importance. Son pamphlet, La Loi, y a été diffusé à plus d'un million d'exemplaires. Qui était Frédéric Bastiat ? Homme d'action et extraordinaire propagandiste, il est né à Bayonne en 1801. il se fit connaître à quarante cinq ans par son combat en faveur du Libre Échange. En cinq ans, au prix d'une activité exceptionnelle, il écrit une œuvre considérable tout en menant un combat politique intense. Après la révolution de 1848, il se rallie franchement à la République. Il est élu député des Landes et devient vice-président du Comité des finances. Visionnaire, Frédéric Bastiat a su anticiper dés 1848 les errements qui conduiront à l'effondrement à l'Est des sociétés communistes. Défenseur des petites gens, il prend le parti des consommateurs contre celui des spoliateurs. Il combat le protectionnisme, comme la conquête de l'Algérie. Pamphlétaire, il dénonce chez les " hommes de l'État " la soumission aux intérêts privés contre l'intérêt général. Il polémique avec Lamartine, Proudhon, Louis Blanc. Il meurt à Rome 24 décembre 1850. Il a quarante neuf ans. Auteur des Harmonies économiques. DE LAPIERRE (cinq élèves de la même famille de 1821 à 1830) | L'histoire (familiale) de cinq collégiens, les De Lapierre, de 1821 à 1830, font l'objet d'un livre rassemblant les passages les plus intéressants de leur correspondance, avec un fil conducteur et quelques repères historiques, vient de sortir. Il est intitulé: "Grandir à Sorèze",
(Lucie éditions, à Nîmes). | En l'an 1820, dans une sombre petite ville cévenole, un grand-père de 75ans, François de Lapierre, que la Révolution de 1789 a privé de ses prérogatives et revenus, se demande avec anxiété quel sera l'avenir de ses cinq petits-fils, s'ils ne recoivent un solide enseignement et s'ils ne sont formés à un métier. La renommée de Sorèze est arrivée jusqu'à lui. Il a rencontré le directeur propriétaire de l'école, monsieur Ferlus, dont les méthodes correspondent à son désir. Gabriel LAFFAILLE | (1860-1865)
Gabriel LAFFAILLE, connu sous le pseudonyme littéraire de "Jean CAROL", déclaré lors de sa naissance le nom de Gérard Gabriel LAFFAILLE, dcd sous
celui de Géraud Gabriel LAFFAILLE, fils de Gabriel, négociant à Toulouse, 29
rue des Marchands, et de Rose Fanny BOUZINAC. | La famille LAFFAILLE est originaire de l'Ariège. Né à Toulouse (31) le 03/10/1848; décédé à Châtou (78) le 07/12/1922, inhumé à Tarascon sur Ariège (09). Son grand-père était berger, son père marchand de vin dans le Sud-Ouest, il fut ruiné par un incendie n'étant pas assuré, sa veuve originaire de Villefranche de Rouergue (12) s'établit à Paris. Il fit ses études à Sorèze (son nom figure sur un des piliers de la cour des Rouges). Il devait avoir une soeur qui serait morte jeune ou dont on aurait plus entendu parler... Divorcé en premières noces de Marie Rose ROCHOT. Il avait fait un premier mariage à la TOLSTOï en épousant une "pauvre" fille-mère qu'il avait tenté de "récupèrer", mais ce fut un échec. Il n'a pas eu d'enfant de ce premier mariage (mais sa femme avait un enfant d'un autre père [Interview de Mme Laffaille, née Paoli du 16/12/1997]. Epouse en secondes noces Léontine Elise Fernande FRÉMY, le 01/07/1901 à Paris 16ème, domicilié avenue de la Grande Armée, Paris 17ème; Commence des études de médecine, puis fréquente les salons littéraires parisiens où il rencontre FLAUBERT, MAUPASSANT, DAUDET. Il était un des amis de MAUPASSANT et il est cité dans l'ouvrage d'Armand LANOUX "Maupassant le Bel-Ami", publié en 1967 chez Fayard. Il y est représenté allongé avec la barbe en page 160, première photo de la page de droite, en bas à droite de la photo). Il était ami de l'Homme de Lettres parisien, Francis TESSON, dont le fils Louis TESSON, a peint un portrait de son père Francis TESSON tenant un ouvrage de Jean Carol dans les mains (tableau échu à Loïc JACQUIER, qui l'a donné à Anne JACQUIER-PAVOINE de Nantes). Il a notamment publié : + Le Bagne, Paris, 1903, Paul Ottendorff, in 18, 300 p. (Doc. Photoc. [cet ouvrage nous a été communiqué par Mme LAFFAILLE, il est lisible, et c'est une des meilleurs de l'auteur !] ; - Colonisation russe, Paris, 1899, Hachette, in 16, XL-309 p. ; - Enquêtes coloniales, la Nouvelle Calédonnie minière et agricole, Paris, 1900 ; - L'honneur est sauf, Paris, 1890, P. Ottendorff, in 12, 349 p. - Réparation, librairie P. Ottendorff, in 8 [Mme Laffaille possède cet ouvrage] ; - Soeur Jeanne, librairie P. Ottendorff, in 8 (ouvrage couronné par l'Acadamie Française). Il a écrit de nombreuses pièces de théatre dont certaines furent jouées par Lucien GUITRY, père de Sacha (Interview de Mme Laffaille du 16/12/1997). cf. fiche Jean CAROL numéro 2300. Nous possèdons le texte manuscrit d'une chanson écrite par Jean CAROL, "Ballade des montres du temps jadis". D'après l'ouvrage de l'Abbé BETHLEEM sur les livres mis à l'index, les ouvrages de Jean CAROL se classent dans la catégorie des romans mondains : Ou romanciers dont certaines oeuvres peuvent figurer dans la bibliothèque des gens du monde et être lues par des personnes d'un âge et d'un jugement mûrs. Romans satiriques : L'Honneur est sauf ; La Bataille d'Hennepont, etc. Récits de voyage saisissants : Les Deux routes du Caucase ; Chez les Hovas ; Au Pays Rouge ; Le Bagne de la Nouvelle - Calédonie. (p. 234). [Source : BETHLEEM (L'Abbé Louis), Romans à lire et romans à proscrire, essai de classification au point de vue moral des principaux romans et romanciers (1500 - 1928), avec notes et indications pratiques, 10ème édition entièrement mise à jour, 101e au 120e mille, 25 juin 1928, Editions de la Revue des Lectures, 77 rue de Vaugirard, Paris Vie, in 8 , 552 p . (Bibliothèque Anne Jacquier-Pavoine, 25/12/1997)]. Témoin en 1914 lors de la naissance d'André TESSON qui l'a toujours pris pour
son grand père, était alors domicilié à Rueil. Romancier, journaliste Gabriel Laffaille, alias Jean Carol, s'embarque pour Madagascar fin 1895 comme secrétaire particulier du résident général Laroche, chargé de mettre en place un régime de protectorat français. Hommes de bonne volonté, Laroche et Carol découvrent dans les "Hova" (les Mérina) une nation certes techniquement en retard, mais qui possède une civilisation originale avec ses propres valeurs et qui, éprise de progrès, souhaite n'adopter des Européens que les innovations convenant à son génie particulier. Avec les cadres Mérina Laroche organise une collaboration qui ménage leur susceptibilité tout en préservant les intérêts métropolitains. Carol envoie au Times des correspondances où, faisant part de ses étonnements, il veut éveiller la curiosité et la sympathie de ses compatriotes pour les dominés. Mais le protectorat devient rapidement colonie pure et simple. Laroche cède la place à Gallieni : dans la "paix française" que Gallieni doit faire régner, plus question de dialoguer avec les Malgaches. Dénonçant dans Le Temps les méthodes militaires qui le révulsent, Carol est bientôt prié de se réembarquer. À Paris, il regroupe ses articles dans le livre Chez les Hova..., publié en 1898. Solidaire par patriotisme de la prise de possession, mais le coeur torturé, il se fait un devoir de témoigner, rejoignant le petit groupe de ceux par la faute de qui l'européocentrisme cesse d'être tranquille.
Les incertitudes du colonialisme. Jean Carol à Madagascar,
Yvan-Georges Paillard, l'Harmattan, 1990, quatrième de couverture. Achille MAFFRE de BAUGÉ | 1871-1872 Discours de François Tresserre, président de l'Association Sorézienne, le 9 mars 1929, célébrant les morts récents. |
" Achille MAFFRE DE BAUGÉ, comme le capitaine de Puybusque, ne faisait pas, lui aussi, partie de l'Association.
Il fut cependant une flamme sorézienne allumée sur la Montagne Noire. Son dernier poème à été dédié à l'Ecole.
Nous devons nous faire honneur de ce nom retentissant.
Achille était né à Marseillan (Hérault), d'une des plus anciennes familles du languedoc, alliée aux Barral d'Estève (l'Emmanuel de Lacordaire), le 16 mars 1855. Il était l'ancêtre d'Emmanuel (voir ci-après). Il comptait parmi ses ancêtres le chevalier Des Grieux. A peine échappé des bancs de Sorèze, il publie sa première plaquette de vers Dièzes et bémols. A partir de ce moment, proses et vers, œuvres d'imagination, de polémique ou d'histoire, tout lui est bon prétexte à mettre du noir sur du blanc. En 1881, il lance les Chants du Paria, avec un sonnet d'envoi au comte de Chambord; puis, c'est une plaquette de vers parue chez Dentu (1893), le Narguileh, et en 1896 un volume de poésie, les Gants blancs (Savine, éditeur). Entre temps, un roman a paru chez Savine (1892) : Chères Amours. Et un peu partout des brochures où il aborde de front les questions d'art, de littérature, de sociologie: études sur Barbey d'Aurevilly, Bismarck et Richelieu, l'Hégémonie latine, les Arènes. Il annonce en préparation un volume de vers: Pour la Beauté, et un roman: Le Cantique des Cantiques. Maffre fut l'un des principaux collaborateurs du baron de Tourtoulon dans la Revue du monde latin; il a collaboré à la Gazette de Moscou; il fut le rédacteur en chef de la Revue le Passant. En août 1897, il a pris la parole au pied du monument de Molière, dans la Grange-des-Prés, à Pézenas, et revendiqué au nom de Mistral les droits du régionalisme. Poète, romancier, publiciste, félibre, avec le poète albigeois Fourès, Marcel Semeziès, François Tresserre, Maffre fonda, en 1881, la compagnie des mousquetaires gris, qui eut une heure de célébrité sur les boulevards, troubla des reporters qui virent un essai de restauration monarchique dans cette réunion de poètes et d'écrivains où s'inscrivirent Pouvillon, Loti, Boulhon, Rouanet. Inutile d'ajouter que Maffre fut le d'Artagnan de ces mousquetaires renouvelés de Dumas. [François Tresserre] Marcel SEMEZIES | 1875-1876 Poète, romancier, philosophe, "barde montalbanais", comme ses amis aimaient à le nommer, "romancier des grands chemins" comme il se définissait lui-même, grand voyageur, Marcel est l'auteur de 14 œuvres : | L'étoile éteinte L'impasse Sous le dolman La Route chantante Le Chemin du soir Le précoce Automne Etudes italiennes Méditations philosophiques et bien d'autres restées dans ses cartons, par modestie. Paul RAYNAL | 1894-189? Né le 25.7.1885 Narbonne & mort le 18.8.1971 à Paris. | Fils d'un négociant en vin venu du Rouergue à Narbonne et de l'héritière d'une bijouterie, Paul Raynal, reçut sa formation secondaire à l'école de Sorèze et fit ses études de droit à Paris, les clôturant par un doctorat sur les crises viticoles, soutenu en 1907 . Mais la vraie passion de Paul Raynal était le théâtre, il y consacra sa vie, devenant même un auteur régulier de la Comédie Française. "Le maître de son coeur" (1909, créé en 1920); "Tombeau sous l'Arc de Triomphe" (1924); "Au soleil de l'instinct" (1931) ; "Napoléon" (1936); "A souffert sous Ponte Pilate" (1939) jalonnent une carrière fertile . S'il revient régulièrement passer l'été dans sa ville natale, il s'installe dès 1927, près de Beauvais ; sa maison sera en juin 40, pillée par les allemands qui détruisent plusieurs manuscrits achevés . Après la guerre, un seul éclair : "Le matériel humain" est créé au théâtre de la Rennaissance, puis l'œuvre, d'une rhétorique démodée, à sombré dans l'oubli après avoir marqué une époque. Les Soréziens du Siècle | Editions Edouard Privat 1902 Le livre des Soréziens du XIXème siècle est, non pas vraiment une œuvre littéraire, mais une somme d'informations sur les anciens qui nous ont précédé. | Une réédition est en cours, par les bons soins de la libraire de Sorèze, Anne-Marie Denis, est disponible depuis fin 2001. 624 pages. La présentation là. Et un projet de mise est ligne est ici. Jean MISTLER | 1902-1911 Son portrait dans notre page galerie. La libraire Anne-Marie Denis dispose de nombreux livres de Mistler. | Naît à Sorèze le 1er septembre 1897, meurt à Paris le 11 novembre 1988. Attaché, par sa branche maternelle, aux très vieilles familles seigneuriales du Lauragais, alsacien par la branche paternelle, deux branches familiales également musiciennes, Jean Mistler a été, tour, à tour, normalien, diplomate, très jeune député, précocement ministre. Président, à la veille de la seconde guerre mondiale, de la Commission des Affaires Etrangères de la Chambre des Députés, maire de Castelnaudary pendant sept ans (1935-1942), puis, sa carrière politique terminée, éditeur, directeur littéraire de la librairie Hachette, journaliste et écrivain toujours, avant d'être élu, en 1966, à l'Académie française et d'en devenir le Secrétaire perpétuel en 1973. Il est toujours resté épris de ses origines soréziennes qu'il a exaltées dans Le Bout du Monde, merveilleux récit des années d'enfance et de jeunesse. Pendant la dernière décade de son existence, il a repris le goût du terroir tarnais où il revenait chaque année passer ses vacances, témoignant à nouveau de son amour pour sa terre dans un beau court-métrage tourné avec Geoffroy Peyre de Mandiargues consacré à ses lieux d'élection du Tarn. Ce fut lui qui relata dans "Le bout du monde" le départ des Dominicains en 1903 : A la distribution des prix, dans la grande Salle des Fêtes, qu'ornent les bustes de plâtre de tous les anciens élèves qui ont laissé un nom depuis deux siècles (...), le prieur, le R.P. Baudoin, nous fit ses adieux, puis il embrassa longuement le drapeau de l'école, de grosses larmes roulaient dans sa barbe grise et sur la soie du drapeau. Tout le monde pleurait dans la salle, et les vieux domestiques qui étaient nés à l'école et n'étaient plus sûrs d'y mourir répétaient : «Mon Dieu, voir ça, voir ça !» Joseph-Laurent OLIVE | 1906-1915 Né en 1898 à Mirepoix (Ariège), décédé en 1994. Grand-Prix de l'Association Sorézienne en 1915. Entré au P.L.M., il est chargé de la mise au point des premiers autotrains. Nommé en 1933 au service central du P.L.M. à
Paris et chargé de la mise au point des premières locomotives Diésel, il fait construire les locomotives électriques B.B. qui battirent dans les années 1950 le record du monde sur rail. Il prend sa retraite de la S.N.C.F. en 1960 et se retire dans sa propriété de Labadie, sur la commune de Rieucros (Ariège). | Durant une retraite studieuse, sa curiosité intellectuelle l'aiguille vers des sujets aussi divers que l'agriculture ou l'architecture, mais ce sont surtout ses travaux en généalogie et histoire locale qui retiennent l'attention. Quatre ouvrages, écrits à sa retraite, à compte d'auteur : En 1975 :"Documents et livres Terriers concernant la Seigneurie de Sibra et le Prieuré Notre-Dame de Canon en Ariège", En 1977 :"Crise Municipale de 1782 à 1790 et Délibérations Municipales de 1800 à 1835 à Mirepoix en Ariège", En 1979 :"Mirepoix en Languedoc et sa Seigneurie du Moyen-âge à la veille de la Révolution", En 1961 :"La Révolution de 1784 à Mirepoix en Ariège" qui en est à sa 3ème réédition par l'Association du Salon du Livre d'Histoire Locale de Mirepoix et constitue un exemple de ce que peut être une monographie réussie, mêlant avec équilibre l'histoire nationale, les faits tirés des archives locales et la généalogie de personnages qui furent les principaux acteurs de la Révolution à Mirepoix. Emmanuel MAFFRE-BAUGE | 1930-1937 Viticulteur, syndicaliste, député européen, mais surtout, comme bien de ses ancêtres, homme de lettres et avant tout homme de coeur. | Il a publié :
Vendanges amères. Ramsay 1976 Entre Dieu et diable. Ramsay 1978 Face à l'Europe des Impasses. Privat 1979 Superbe et généreux Jean Maffre, mémoires d'un baroudeur (1785-1834). Fayard 1982 Le Seigneur de Marseillan. Fayard 1983. Andrène Maffred, Sara, Jaime de Bandinel, Guillaume Aymoins, Blanche-Malitorne, Visorio et Da... et Marseillan au 13ème et 14ème siècles. Dans ce roman du Midi médiéval scrupuleusement reconstitué, Emmanuel retrouve les accents, les gestes et les songes de ses ancêtres de sang et d'esprit. Emmanuel Maffre Baugé est mort le 22 juin 2007. Pierre JONQUERES d'ORIOLA | 1935-1938 Né le 1er février 1920 à Corneilla del Vercol, le palmarès de Pierre Jonquères d'Oriola reste inégalé : deux médailles d'or aux jeux olympiques et un titre de champion du monde. A 83 ans, le plus célèbre cavalier français, une des légendes vivantes du concours hippique et du siècle, qui fit retentir à Tokyo en 1964 "Une Marseillaise que l'on n'attendait plus", affiche encore une forme physique insolente. |
Pierre est viticulteur dans son village natal. Philippe MARTIN-GRANEL | 1935-1942 Né le 16 octobre 1924 à Pau, frère de Jacques et de Gérard, porte-drapeau 1941-1942, il fait carrière de médecin vétérinaire outre-mer, au Tchad de 50 à 59, en République Centrafricaine de 60 à 70 et au Sénégal de 70 à 80. Il prend alors sa retraite, et se met à l'écriture. | Il est l'auteur des ouvrages suivants : L'angélique Roseau, Clé d'or ou la recherche d'un temps oublié, Le Royaume ambulant, Le bois de la Hazette, La belle idée au bois dormant : L'Ecole de Sorèze. Philippe se souvient qu'après de longs séjours en Afrique, venant se resourcer à Sorèze, le Père Lamolle l'accueillait avec son calembour favori : "Alors ? En avez-vous de l'Afrique assez ?" Georges POISSON | 1939-1940
Il est né le 27 novembre 1924 à Düsseldorf (Allemagne occupée) d'une famille parisienne. Il passe une année à Sorèze, durant la drôle de guerre de 1939 à 1940, dans la division des Bleus de l'École. Puis après l'armistice il regagne Paris où il continue et termine ses études secondaires au lycée Louis-Le-Grand. Il entre ensuite à la Faculté des Lettres de Paris. Mais ses études universitaires ont été interrompues par la guerre, pendant laquelle son engagement, encore adolescent, au service de la Résistance l'a obligé, en 1944, à se réfugier en Suisse, d'où il repartit pour s'engager dans la 1ère armée française. Après avoir terminé ses études supérieures, il fut en 1948 reçu second au concours des musées de la Ville de Paris, et après un stage au Petit-Palais, il fut nommé attaché au Musée de l'Ile de France (Château de Sceaux), dont il devint successivement conservateur-adjoint, et conservateur en chef. Au cours de quarante ans de présence dans ce musée qu'il refusa de quitter, il lui donna une importance et un renom sans commune mesure avec ce qu'il était à l'origine, en décuplant ses collections, en créant un centre de documentation riche maintenant de plusieurs millions de documents, en organisant des expositions spectaculaires et très courues, et 700 concerts. En 1990, il fut promu inspecteur général des affaires culturelles du département des Hauts de Seine. Il a prit sa retraite en 1992, avec le titre de conservateur général du Patrimoine, en conservant des responsabilités à Sèvres (Maison de Victor HUGO) et Saché (Château-musée). Défenseur acharné des monuments et sites, il a mené sur ce point de nombreuses campagnes, dont certaines ont été couronnées de succès : sauvetage, avec Alain DECAUX, du château de Monte-Cristo, restauration de la grande perspective de Meudon. Son action à la Vallée aux Loups où à la maison d'Émile ZOLA à Médan a été déterminante. En même temps, M. POISSON, spécialiste d'histoire de l'architecture, était appelé à enseigner successivement au Collège des Arts Appliqués (1950-59), à l'École Normale Supérieure d'Enseignement Technique (1959-73), à l'École de Louvre (1974-78 et 1984-91), à l'Université Paris III (1979-85). Conférencier très applaudi en France et à l'étranger, il a, ce faisant, parcouru de nombreux pays au service de la culture française. Georges POISSON a en même temps illustré son travail d'historien en publiant une quarantaine d'ouvrages, souvent couronnés et de nombreuses études parues dans des publications scientifiques ou historiques. On peut en particulier citer les trois volumes, totalisant 1700 pages, consacrés à l'étude systématique de la banlieue parisienne, commune par commune (Edit. de Minuit, 1956-61), les ouvrages dans lesquels il a renouvelé la question, qu'il a consacrés à SCEAUX (3ème edit.1981), MONTFORT L'AMAURY (1983), MONTE-CRISTO (1987), Le Vésinet (3ème édit.), MAISONS-LAFFITTE (3ème édit.1993), son ouvrage NAPOLÉON ET PARIS sur l'œuvre architecturale de l'Empereur (2ème édit.2002), son GUIDE DES STATUES DE PARIS (1991). Dans L'ELYSÉE, HISTOIRE D'UN PALAIS (3ème édit.1997), il a renouvelé l'histoire politique, architecturale et décorative de l'édifice. Son très beau livre sur SAINT-SIMON (4ème édit.2000) et CHODERLOS DE LACLOS (Bourse Goncourt de la Biographie 1986) font autorité. Son GUIDE DES MAISONS D'HOMMES CÉLÈBRES en est à sa 3ème édit. 2003). Il vient de faire paraître une grosse HISTOIRE DE L'ARCHITECTURE A PARIS, commandée par la Ville de Paris et dirige le DICTIONNAIRE DES MONUMENTS D'ILE DE France. Spécialiste des maisons d'écrivains, il leur a consacré un Que sais-je ? et a fondé l'Association qui les groupe. Il a été cinq fois lauréat de l'Académie Française. Président du prix NAPOLÉON III, il est membre de plusieurs jurys littéraires. Marié et père de 2 enfants, Georges est Commandeur de la Légion d'Honneur et titulaire de la Croix du Combattant Volontaire 1939-1945. Il a été récemment intronisé Docteur Honoris Causa de l'Université Soka de Tokyo. En 2002, l'Académie d'Architecture lui a décerné sa grande médaille d'Histoire de l'Art.
José Marie BOUCHET | 1941-1945 Oeuvre littéraire et musicale dont vous trouverez l'essentiel sur
sa page spéciale sur ce site. | NDLR : Si vous n'êtes pas parvenu à la page 390 du Poignard du Saint-Empire, Les frères RAMOND | René (1943-1947) Les deux frangins sont prolifiques et nous offrent deux types de littérature complètement différents. | Pierre et René nous parlent dans une biographie de leur ancêtre Elisa Grimailh, épouse Lemonnier, née à Sorèze, de ladite ancêtre, bien sûr, mais évoquent aussi certains aspects de ce que fut la vie dans l'Ecole et le village au cours du XIXème siècle. Concernant Elisa, deux pages lui sont consacrées :
Dans un style tout à fait différent, Pierre, professeur à l'Ecole Boulle, a écrit ce qu'on peut considérer aujourd'hui comme une somme des plus belles œuvres de la marqueterie. Les autres publications de Pierre Ramond, aux Editions H. Vial :
Une meilleure vue des couvertures Pierre a écrit un nouveau livre sur André-Charles Boulle, en décembre 2011, il était déjà épuisé à Noël ! Mais il a été reédité depuis. 192 pages et 90 € aux éditions Vial et sur Amazon. Jacques FABRE | DE MASSAGUEL 1939-1950 L'Ecole de Sorèze de 1758 au 19 fructidor an IV, disponible en réédition chez Anne-Marie Denis à Sorèze.
| Une étude fouillée de l'histoire de l'Ecole de Sorèze pendant la période où elle fut l'une des douze Ecoles Royales Militaires. Tous les chemins conduisaient Jacques Fabre à Sorèze. Il y fut élève, il en fit le sujet de cette étude menée dans le cadre de l'Université de Toulouse, avant d'y revenir comme professeur et comme directeur. Cette étude, minutieuse, fine, précise, préfacée par le doyen Godechot, et publiée pour la première fois en 1958 entend témoigner de l'éclat de l'enseignement qui était dispensé à Sorèze à la veille de la révolution, de sa renommée et de son prestige. Jean-Paul AUFFRAY | 1941-1943 Scientifique, musicien, philosophe et historien, publie Newton ou le triomphe de l'alchimie, Editions Le Pommier | En rentrant en France, après avoir travaillé dans les grandes universités américaines, je me suis aperçu que nos physiciens se contentent volontiers d'idées reçues concernant les grandes figures de l'histoire de la physique. J'avais été étonné par exemple, puis choqué, de découvrir il y a quatre ans leur ignorance quasi universelle du fait que la relativité a été découverte non par Einstein en 1905 mais par Henri Poincaré en 1904. Cela m'a valu de rédiger l'Espace-temps pour Flammarion en 1996, puis Einstein et Poincaré sur les traces de la relativité pour les Editions Le Pommier-Fayard nouvellement fondées sous l'égide de Michel Serres, l'an dernier. A également publié Le monde des bactéries : regard du physicien - Paris : Le Pommier, 2000, L'espace-temps (1996) et L'atome (1997), éd. Flammarion collection Dominos", ainsi que Einstein et Poincaré, sur les traces de la relativité (1999) aux éditions Fayard.
Hugues AUFFRAY | 1941-1945
Son site Internet www.huguesaufray.com
André MATHIS | 1941-1946 Originaire de Narbonne, où il naquit le 5 mai 1929, André Mathis fut élève de l'Ecole de 1941 à 1946. Il a écrit un petit journal personnel de janvier à novembre 1944, lorsqu'il était chez les Bleus. Ce journal a été édité en 2005 par Anne-Marie Denis. |
Jean-Pierre FOURCADE | 1942-1943 Et si nous parlions de demain en 1979 | La tentation social-démocrate, en 1985 Remèdes pour l'assurance maladie en 1989 Né le 18 octobre 1929 à Marmande, Sorèze 1942-1943, Faculté de droit de Bordeaux, IEP de Bordeaux, ENA, inspecteur des finances, maire de Saint Cloud, sénateur des Hauts de Seine depuis 1977, ministre des finances de Giscard d'Estaing. Pierre De VERNEJOUL | (1942-1948) Après sa grande carrière de professeur de médecine, Pierre se consacre à l'écriture. Ses œuvres :
| Daniel CHEREL | 1947-1953 Daniel a publié La France des Rois Capétiens étude fouillée de cette période, il rend l'érudition accessible à tous. | 20 euros. On peut se procurer l'ouvrage chez l'éditeur, la librairie de Sorèze, chez Anne-Maris Denis denis.annemarie@sfr.fr Paul PUIG | 1949-1959 Paul n'est pas à proprement parler écrivain, mais artiste. Nous avions déjà évoqué l'homme de coeur, et vous présentons ici un gage de son attachement à l'Ecole au travers de ses dessins. c'est ICI
| Roland DE MALHERBE | 1954-1956 Il a écrit |
Jean MONTALDO | 1955-1957 Son portait dans notre galerie. | A été publié Les Voyous de la République aux Editions Albin Michel (2001). Autres ouvrages de non-fiction (malheureusement) : "Mitterrand et les 40 voleurs" (1994), "Rendez l'argent" (1995), "Main basse sur l'or de la France" (1998), "Les Corrompus" (1971), "Tous coupabes" (1974), "Les finances du PCF" (1977), "La France communiste" (1978), "Les secrets de la banque soviétique en France" (1979), "La mafia des syndicats" (1982), "Lettre ouverte d'un chien à François Mitterrand au nom de la liberté d'aboyer" (1994), "Le gang du cancer" (1996). Jean-Pierre SULTANA | Docteur d'État en droit public et licencié en sociologie. |
Jean-Paul BOSSUGE | 1956-1967 700 hommes à la mer. La tragédie de la Bourgogne aux éditions du Rocher, préfacé par David Foenkinos. |
Quand j'avais une quinzaine d'années, ma tante me dit un jour " mon grand-père, ton arrière-grand-père, donc, est mort dans un naufrage épouvantable, celui de la Bourgogne. L'équipage s'était très mal comporté." Je n'ai jamais oublié ses paroles.
Les témoignages des survivants furent effroyables. Après avoir consulté toutes les archives sur le sujet, j'ai décidé de faire le récit de ce naufrage en collant à la vérité. Parmi les passagers, ll y avait trois pères dominicains qui furent héroïques. Cela m'a donné l'idée de faire monter à bord deux anciens Sorèziens, histoire de faire un clin d'oeil à notre Ecole. Ceux qui me connaissent bien, ne seront pas étonnés d'y trouver aussi deux joueurs de rugby. La présentation de son livre : ici. Et il y en a un second :
La position du consul Christian RODOLAUSSE | 1956-1957 Rodolausse livre coécrit avec Dominique Perchet et retraçant l'histoire entre 1870 et 1970 de la famille Rodolausse, portant sur trois générations d'inventeurs, avec d'autres inventeurs locaux de Saint-Antonin Noble Val. | Un siècle, trois générations, des dizaines de brevets pour un nombre très important de produits, c'est ce qu'on pourrait dire en restant au niveau factuel. Mais ce livre à deux voix raconte des vies : celles de Pierre, Éloi et Georges Rodolausse, une très grande inventivité, des réussites dans le monde agricole, des combats et des déceptions dans d'autres contextes : le monde du chemin de fer et les puissantes compagnies rétives, le nouveau marché commun qui inaugure une nouvelle répartition des usines : on parlerait aujourd'hui de désindustrialisation. Le livre (attention, il fait 10 Mo à télécharger) Nicolas GORODETZSKY | 1957-1968
Mais s'il est médecin, Nicolas n'a pas oublié qu'il était sergent de musique en 67-68 et il sort un Coffret de toutes les chansons de son groupe des années 80 Weekend millionnaire !!!
Hello, les amis Après toutes ces années au services de multiples groupes, plus ou moins marquants mais toujours dans la même veine d'harmonies vocales et de guitares sèches et, poussé par une pression populaire énorme (ma belle mère, ma concierge, mon dromadaire nain et mon écureuil bien qu'il soit un peu sourd!), je me suis glissé dans un studio d'enregistrement, de nuit, et contre toute attente j'ai enregistré mon PREMIER ALBUM SOLO à l'insu de tous....
En 2017 Dr. Rock
La sortie publique a eu lieu en même temps que la sortie de son album (cd/Vinyle) Carry me back, le 15 janvier 2017.
En 2020, Nicolas Gorodetzky (57-68) nous informe qu'il a écrit un nouveau livre : Le jour où le canal devint rouge. Il écrit : Cette période de confinement est au moins propice à la lecture. C'est du moins ce que je me dis en sortant mon nouveau livre qui n'a aucune chance de paraitre en librairie vu la situation!!!! Alors ce sera par correspondance. Il s'agit d'un recueil de nouvelles fantastiques/ésotériques qui se passent en Occitanie et dans le sud. Faciles à lire, pour tous âges; je dirais que c'est un cadeau tout trouvé à mettre sous le sapin ou l'oreiller Commandes par mail possibles : yanat.prod@gmail.com. La page de Yanat est ici.
Et voici en 2024 un nouvel album de Nicolas Gorodetzky (57-68) qui vient de sortir. Lien commercial : cdetvinyle.fr. Vous pouvez écouter ses titres sur Yana-prod et pour l'un des titres, c'est ICI.
Gilles De ROBIEN | 1958-1959 A écrit un | Alexis de Tocqueville (Flammarion 2000) Jules Verne, le rêveur incompris (Lafon 1999). Malgré le fait que Jules Verne soit l'un des écrivains les plus lus au monde, il n'a jamais réalisé son désir d'être reconnu comme un grand écrivain par ses pairs et par le grand public. Il a donc dû se contenter de passer pour un explorateur qu'il n'a jamais été, un scientifique qu'il n'était pas ou un marin qu'il rêvait d'être. L'auteur a très bien réussi à nous faire vivre et comprendre mieux cet homme qui était beaucoup plus qu'un rêveur. Il nous amène à mieux connaître cet auteur qui n'a pas la vie facile avec toutes sortes de maladies, une épouse acariâtre et un fils qui lui a causé beaucoup plus de problèmes que de satisfaction. Nous cheminons dans ce récit dans la carrière de Jules Verne, ses succès et ses déboires, ses problèmes de coeur et matériel, ses ambitions et ses désespoirs, et enfin, ses visions du futur qu'il a fait partager à ses concitoyens. Pour tous les inconditionnels de Jules Verne ainsi que ceux qui le connaissent peu, cette biographie saura faire connaître cet auteur prolifique et qui a fait rêver des générations. Hors la loi (Plon). Défense vigoureuse de sa loi sur la réduction du temps de travail. et réponse aux critiques d'alors de Madelin et Sarkozy. A également écrit, en entretien avec Pierre-Luc Séguillon, un Plaidoyer pour une droite plurielle, aux Editions Le Pré aux clercs. Igor et Grichka BOGDANOF | 1960-1961 Igor et Grichka sont tous deux docteurs en astrophysique et en physique théorique, anciens élèves de Roland Barthès à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes. Ils ont, en-dehors de leurs émissions de télévision, publié un recueil d'entretiens avec Jean Guitton, Dieu et la science chez Grasset (1991). Les jumeaux fourmillent de nouveaux projets, des livres scientifiques et romanesques, une série sur la cosmologie, etc. | Jean Guitton, élève de Bergson et dernier légataire de sa pensée, est l'un des plus éminents philosophes chrétiens de notre temps. L'effet science-fiction, 1979, 423 pages, Laffont collection Ailleurs et demain. La machine fantôme, 1985, collection J'ai lu, 251 p.
Le Père André GOUZES | 1961-1963 Auteur de "Sylvanès, l'histoire d'une passion", ou la renaissance de la vieille abbaye aveyronnaise. | Au début des années 70, l'abbaye cistercienne de Sylvanès menaçait ruine. Elle voit passer désormais des milliers de visiteurs, sessionistes et festivaliers. A l'origine de cette renaissance, un personnage étonnant : le Père André Gouzes, dominicain et musicien .... Web : sylvanes.com L'email : abbaye-de-sylvanes@wanadoo.fr. Bernard MURAT | 1962-1965 "Le Passeur de mémoire", histoire des maires de Brive-La-Gaillarde | Deux cents ans de vie briviste s'écoulent au travers du portrait des 38 maires qui, du libéral François SALVIAT à Jean CHARBONNEL, ont eu en mains les destinées de la cité gaillarde. L'auteur a ensuite cherché à dégager les traits généraux et les caractéristiques les plus marquantes liant entre eux ces hommes qui ont façonné, chacun à leur manière, le Brive d'aujourd'hui. Hommage est ainsi rendu à la tâche difficile mais ô combien exaltante qui incombe au premier magistrat de la ville. Enfin, Bernard MURAT nous livre quelques perspectives fort intéressantes sur le métier de maire et son évolution à la veille du XXI'' siècle." Bernard Murat est né à Brive-la-Gaillarde le 19 février 1946. Marié, père de deux filles, ancien élève du collège de Cabanis et de l'Ecole de Sorèze, il est devenu chef d'entreprise dans les métiers des cuirs et peaux comme son père. Puis, en 1972, il commence une nouvelle carrière professionnelle dans les industries de la santé. En 1995, il quitte son poste de vice-président pour l'Europe d'un groupe américain. Il a, pendant 20 ans, participé à l'évolution technique et économique des structures médicales. Il est, depuis 1997, consultant en entreprise. Sur le plan politique, il s'engage très jeune dans les rangs gaullistes avec rapidement des responsabilités locales et nationales au sein du RPR. En 1992, il est élu conseiller général de Brive-centre. En 1993, il est nommé Vice-Président du Conseil Général de Corrèze. Député de la Corrèze de 1993 à 1997, il est Maire de Brive-la Gaillarde depuis juin 1995. Sénateur de la Corrèze. Bernard Murat est président des Amis de Jacques Chirac pour la Corrèze. Très proche de Philippe Seguin, il s'est impliqué à ses côtés dans la restructuration du mouvement gaulliste.
Aux éditions Ecritures en février 2009, est paru le dernier livre de Bernard. En avril 2013 paraissait aux éditions Ecritures l'ultime livre de Bernard : Entretiens avec Bernard Murat. Brive aujourd'hui et Brive demain : tel pourrait être le sous titre de cet ouvrage dans lequel Bernard Murat nous offre son regard sur la ville, à la lumière de son expérience et de ses analyses. Tous les thèmes qui concernent le présent et l'avenir de la cité gaillarde, et de son agglomération, sont ainsi passés en revue.
Un rapide portrait ........ Jean-Paul AZAM | 1964-1970 Docteur en Sciences économiques, Ph.D. (Economics) de la London School of Economics. | Jean-Paul est Professeur de Sciences Economiques à l'Université de Toulouse 1, Directeur de l'ARQADE (Atelier de Recherche Quantitative Appliquée au Développement Economique, EA 791), Membre de l'IDEI. Dernières publications :
Julien LEPERS | 1965-1966
Autre livre
Pierre-Arnaud LEBONNOIS | 1972-1974 Journaliste, dessinateur, humoriste, caricaturiste, pamphlétaire, écrivain de théatre, scénariste, a publié, entr'autres dessins, deux pièces de théatre :
|
Constantin PARVULESCO | 1974-1976 Journaliste, Constantin a publié :
|
Philippe POURXET | 1976-1977 Après avoir été comédien au théâtre où il joua, entre autre, dans des pièces de Tchekhov, Marivaux ou André Obey, il créait sa propre troupe théâtrale : la Compagnie de l'Instant avec laquelle il montera à Paris et en province des pièces dont il est l'auteur : L'Oiseau des Tempêtes, La Cour des Corbeaux, La Suite. | Le roman Cadillac co-écrit avec Philippe Fournier sera publié à compte d'éditeur par les éditions Atlantica en 2007, puis, en 2010 Maux d'amour sous le pseudonyme de Philippe de Piétat aux Editions Amorosa.
La Relique Sacrée Livre I Le Parchemin des Cagots (2012) Jean-Marie FREY | 1977-1978
Professeur de Chaire Supérieure, et agrégé de philosophie, Jean-Marie Frey a publié ces ouvrages : | Aux Éditions M-Éditer (http://m-editer.izibookstore.com) :
- Le bonheur et la mort, 2010 - La vérité - L'allégorie de la caverne ou de l'éthique de la démonstration, dans : Philosophies de l'image, 2010 - "Oublions la mort !", dans : Pourquoi vivre si c'est pour mourir ?, 2009 - Bonheur et communauté, dans : Le bonheur, Quel intérêt ?, 2008 - Libertin dans Vices ou Vertus ?, 2008 - Libéralisme, dans : Penser la crise, 2007 - Utopie, dans : Croire ?, 2005 - L'ordre établi, dans : La Politique vol.2, 2004
- Libertinage, dans : Vices ou vertus?, (Coffret 4CDs audio), Frémeaux & M-Editer, 2008
- Le corps peut-il nous rendre heureux?, 2002 - "Le moi n'est pas maître dans sa propre maison" (Freud), 2004 - Le corps épris, 2005 - "La pudeur", dans : Les figures de l'amour, 2006 Arnaud DUVAL | 1978-1980
Notre ami Arnaud Duval (1978-1980) sort son premier ouvrage en librairie ! | Le dernier testament de Kim Jong-il.
L'annonce du 30 octobre 2012 Rarement un pays n'aura été à la fois autant mentionné dans les discours officiels des instances internationales et aussi mal compris par ceux qui les entendent. Que connaît-on aujourd'hui de la Corée du Nord, de la vie quotidienne, du fondement de son idéologie radicale, de cette adaptation moderniste et coréenne du stalinisme, et plus généralement de ce sentiment national de culpabilité collective réactivé par l'humiliation de la colonisation japonaise ? Partir pour la Corée du Nord, c'est aussi chercher à comprendre, à apprendre. Pour cela, A. Duval a lu, écouté, recherché, collectionné les témoignages, tenté ainsi de suivre la démarche d'un Albert Londres parti en son temps « découvrir la question chinoise ». Il s'est nourri des multiples rapports disponibles sur la situation alimentaire, politique, économique du pays tout en livrant sa vision. Ces différents voyages sont une succession d'impressions et de rencontres, autant de scènes, autant de facettes différentes, qui ne forment cependant qu'une seule mémoire.Arnaud Duval connaît bien cette Asie orientale de l'hypercroissance économique qu'il sillonne pendant 15 ans : il a successivement résidé au Vietnam, à Singapour, à Pékin puis à Shanghai et parle le mandarin. La découverte de la Corée du Nord, est un choc personnel. Il travaille aujourd'hui dans le domaine des nouvelles énergies. Riad JREIGE | 1976-1982
|
378 pages dans sa version imprimée, disponible au format Kindle chez Amazon. Riad Jreige est né à Kousba au nord Liban en 1963. Libano-français, il vit en France depuis 1976. Scolarisé à Sorèze dans le Tarn, il poursuit ses études supérieures à Montpellier, embrassant la carrière de médecin généraliste libéral puis spécialiste hospitalier en médecine d'urgence au CHU de Montpellier. Critique, il s'intéresse à l'évolution politique et économique de son pays natal, le Liban.
Erick BONNIER | 1983-1984 Erick est photographe freelance, il a parcouru de nombreux pays arabes, exposé de nombreuses fois, a fait l'objet en 2003 d'une double page dans Le Figaro. | Parmi ses œuvres, "Lybie", "Souks" Eric MASSAT | 1984-1988 Publié en mai 2006, aux Editions L'Harmattan, un ouvrage : "Servir et discipliner. Essai sur les relations des usagers aux services publics" (ouvrage en sciences sociales, philosophie du droit, théorie générale du droit et de l'Etat). | Eric est docteur en droit et ancien avocat au barreau de Toulouse. Il a enseigné à l'Institut d'Etudes Politiques de Toulouse. Il a aussi été enseignant-chercheur à l'Université des sciences sociales de Toulouse. Stéphane ILINSKI | 1989-1990 Stephane vit à Montréal depuis une dizaine d'années. Sa bibliographie Son site web professionnel Et son Facebook Les Soréziens du XXème siècle | Edité en 2005 par la libraire-éditrice Anne-Marie DENIS, à Sorèze. | Disponible à sa librairie, téléphones 05.63.50.87.46 et 06.33.62.72.81 denis.annemarie@sfr.fr. 417 pages, illustrations et photos, couverture bicolore. Et depuis la Pentecôte 2008, l'édition complémentaire riche de 154 pages, avec des photos.
La deuxième édition (730 pages et une multitude de photos) a été diffusée à la Pentecôte 2012 et est disponible à l'Abbaye-Ecole et dans la boutique d'Anne-Marie Denis à Sorèze au prix de 55€ ou par courrier postal chez la même Anne-Marie. Son téléphone : 06 33 62 72 81. Son adresse : Rue St Martin, à côté de la Tour ronde. Depuis 2018 et augmentée de presque 170 pages, elle est numérique et est disponible sur ce site, de même que les Soréziens du siècle 1800-1900. Lauragais Patrimoine |
Divers | Le paragraphe Bibliographie dans la page histoire
| |
Nous nous sommes ici limités aux productions de nos camarades, mais bien d'autres livres sont consacrés à ce qui nous intéresse.
Voir à ce sujet la section Bibliographie à la fin de la page Histoire,
L'autre axe éditorial de la maison est l'édition d'ouvrages d'histoire locale. Son chef d'œuvre est la très belle réédition de l'Histoire générale du Languedoc de Dom Devic et Dom Vaissète dont un exemplaire avait été découvert par Edouard lorsqu'il travaillait chez Paya. En 1867, il décide de continuer ce travail de compilation, aidé en cela par la Société archéologique du midi de la France et par d'éminents littérateurs tel Edouard Dulaurier de l'Institut, d'Emile Mabille de la BN et Auguste Molinier de l'Ecole des chartes.
La publication en 16 volumes, s'échelonnera sur 32 ans et s'achèvera en 1904; elle ne connaitra pas un grand succès et grêvera lourdement les résultats de la maison dont le dynamisme ne se dément par ailleurs pas, publiant entre autre, les Inventaires des archives de la Haute-Garonne et les Monuments de Toulouse de Lahondès (1920).